Tout rédacteur web est un jour confronté à la problématique de la densité de mots-clés dans une page web. Une densité trop faible peut conduire à une moins bonne prise en charge par les outils de recherche, donc un moins bon positionnement, et une trop forte densité de mots-clés à amener les moteurs de recherche, et particulièrement Google, à considérer votre page comme « spammy ». Il faut donc veiller à ce que cet indice soit acceptable.
Qu’est-ce que l’indice de densité de mots-clés (IDM) ?
L’indice de densité de mots-clés représente le nombre de fois que le mot-clé travaillé apparaît dans la page, rapporté au nombre total de mots contenus dans la page.
nombre d’occurrences du mot-clé = IDM
nombre total de mots dans la page
Si l’on en croit les experts du référencement, pour Google, cet indice devrait se situer aux alentours de 2,5 à 3%.
Cela signifie que pour 100 mots que contient une page web (au niveau de sa zone éditoriale, hors header, footer et sidebars), le mot-clé apparaît 3 fois.
Lorsque l’on sait que le « contenu est roi« , et qu’il faut par conséquent fournir suffisamment de contenu dans une page web pour qu’un outil de recherche daigne vous accorder (un peu) d’importance, il est nécessaire de rédiger au minimum 300 mots.
Ce nombre rapporté à la notion d’IDM, votre mot-clé pourra par conséquent apparaître 9 fois au maximum.
Attention toutefois, car plus votre texte sera long, plus vous aurez tendance à vouloir respecter cette règle au pied de la lettre. En effet, pour un texte de 1000 mots, vous pourriez employer le mot-clé 30 fois. Mais ce dernier risque d’être imbuvable par le lectorat.
Par conséquent, si cette règle reste valable dans l’absolu, préservez à tout prix votre lectorat et facilitez la lecture en saupoudrant le mot-clé à des endroits stratégiques. En effet, la pondération qu’obtiennent certains éléments de la page dans les algorithmes des robots d’indexation va vous permettre d’alléger les paragraphes.
On retiendra, parmi ces éléments, les titres et sous-titres éditoriaux (formatés en Hn), les mots contenus dans les balises <strong> et <em>, les listes à puces, ainsi que l’emplacement dans des zones dites « chaudes« , comme le chapô par exemple. On n’oubliera pas non plus d’insérer le mot-clé dans la balise <title> de la page, les liens et l’URL de la page web.