Le phare de Contis sera certainement votre première escale lors de votre séjour à Saint-Julien-en-Born. Remarquable de très loin, c’est un édifice de 39 mètres de haut habillé comme un sucre d’orge éclairant l’océan et les terres sur plus de 40 kilomètres.
Sommaire
L’histoire du phare de Contis
Jusqu’à son effondrement en 1790, l’un des clochers de l’église Sainte-Marie de Mimizan servait de phare et d’amer aux navigateurs du Golfe de Gascogne. En 1856, afin de sécuriser à nouveau la navigation sur cette partie de la côte atlantique alors très fréquentée, la Commission des phares décida, sous l’égide de Napoléon III, de bâtir un phare dans les Landes, à égale distance entre Arcachon et Biarritz. Contis-les-Bains fut retenu pour accueillir le futur édifice, un petit village situé sur la commune de Saint-Julien-en-Born. On privilégia sa construction à 700 mètres du rivage, sur une butte de sable et à l’orée de la forêt des Landes.
L’ingénieur Frédéric Ritter dirigea les travaux et le phare de Contis entra en fonction en 1863. Se dressant à 39 mètres de hauteur, la lumière de sa lanterne portait à plus de 80 kilomètres. Cette dernière fut alimentée dans un premier temps à l’huile de colza, puis tour à tour à l’huile de baleine et au pétrole. À cette époque, le phare de Contis était entièrement blanc. Ce n’est qu’en 1937 qu’il fut habillé d’une double spirale noire, peinte par l’artiste Bellocq, pour qu’il puisse également servir d’amer (repère de jour). En 1944, l’armée allemande détruisit la coupole du phare. Les travaux de reconstruction ont ramené la puissance de sa lanterne à 42 kilomètres.
Pendant un siècle et demi, de nombreux gardiens se sont succédé pour maintenir le phare de Contis en fonction. Toutefois, après son électrification dans les années 1950, il est entièrement automatisé en 1999, signant également la fin du maintien en fonction par la main humaine. Le dernier des gardiens du phare créa un petit musée parrainé par le navigateur Titouan Lamazou. En 2009, le phare de Contis est inscrit sur la liste des monuments historiques.
La visite du phare de Contis
La visite du phare du Contis est possible d’avril à septembre. Pour accéder à sa coupole, il faudra gravir pas moins de 192 marches. Mais il s’agit d’un effort minime comparé au panorama extraordinaire qu’offre le phare de Contis du haut de sa coupole : d’un côté l’immensité de l’océan Atlantique, de l’autre, la forêt des Landes s’étendant à perte de vue, séparés par une ligne ténue de sable doré. Pensez à vous munir d’une paire de jumelles garantie à vie pour apprécier davantage le spectacle.
Tarifs : 3 €/adulte – Gratuit pour les enfants de moins de 3 ans – Animaux non acceptés.