Pour commémorer le centenaire de la naissance du fondateur de la marque au taureau, Lamborghini lance la Centenario, une supercar exclusive, dont les 40 exemplaires ont d’ores et déjà tous trouvé acquéreur.
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Ferruccio Lamborghini, un déçu de Ferrari
En 1958, Ferruccio Lamborghini n’est encore qu’un constructeur de tracteurs agricoles. Adepte inconditionnel des automobiles de prestige, il décide d’acquérir plusieurs Ferrari 250 GT. Il n’est cependant pas satisfait de ses bolides, les trouvant trop bruyants et peu confortables, malgré leur haut niveau de performance. D’autant qu’il retourne régulièrement aux usines Ferrari à Maranello pour remplacer l’embrayage défectueux de ses 250 GT.
Un jour, il s’en plaignit directement auprès d’Enzo Ferrari, lequel lui aurait rétorqué : « Tu sais conduire un tracteur, mais tu ne sais pas conduire une Ferrari ». Conscient qu’il n’arriverait jamais à trouver une voiture à la hauteur de ses exigences, il décida de la concevoir lui-même, en 1963, au sein d’Automobili Lamborghini.
Ferruccio Lamborghini n’aura alors de cesse de vouloir produire des automobiles de prestige capables de surclasser en tous points les Ferrari.
770 chevaux à vous glacer le sang
La Centenario conserve une grande partie des caractéristiques de l’Aventador, en témoigne sa ligne de toit ultra plongeante, ses roues avant de 20 pouces et celles à l’arrière de 21 pouces. Ses phares avant ressemblent toutefois à ceux de l’Huracan et les feux arrière à LED sont clairement inspirés par ceux du concept-car Asterion.
Outre sa ligne à l’aérodynamisme éhonté, la Centenario est aussi la plus puissanta supercar jamais produit par Lamborghini. Elle emprunte le puissant V12 de 6,5 litres de l’Aventador SV, mais au lieu des 750 chevaux initiaux, elle embarque désormais 770 chevaux. Cela suffit pour propulser ses 1 520kg à 100 km/h en seulement 2,8 secondes, soit 0,5 secondes de moins que l’Aventador SV, et à tutoyer les 350 km/h en vitesse de pointe. La puissance de freinage est quant à elle assurée par des freins carbone-céramique.
Un intérieur connecté et confortable
Côté habitacle, la fibre de carbone et l’Alcantara sont omniprésents. Un écran tactile de 10 pouces domine la console centrale et le système d’infodivertissement est en permanence connecté à Internet, afin que les passagers puissent utiliser les médias sociaux, consulter leurs emails, ou écouter des web radios.
La Centenario intègre également un logiciel de télémétrie particulièrement sophistiqué, permettant d’enregistrer les vitesses, les temps et les forces G, tandis que deux caméras intérieures peuvent enregistrer l’expérience globale.
Affichés au prix de 1,75 million d’euros HT, les 20 coupés et 20 roadsters Centenario ont tous été vendus à des collectionneurs et à des amateurs de Lamborghini. Et il est fort probable qu’il n’en existera pas deux identiques, en raison du haut niveau de personnalisation fourni par le programme Ad Personam de Lamborghini.